Le suivi des effets du projet sur les écosystèmes se poursuit de plus belle. Toutes les études sont bien engagées. « Le programme vise à garantir le respect de l’environnement pendant le déroulement du projet. Il en mesure les effets à long terme sur la faune et la flore du site », précise Audrey Hemon, chargée de mission environnement.  La qualité du milieu est suivie en lien avec la nouvelle gestion hydraulique du Couesnon. En effet, depuis la mise en service du nouveau barrage, les entrées marines dans le fleuve lui redonnent des caractéristiques plus proches d’un estuaire naturel. En témoigne notamment une évolution de la répartition des espèces de poissons en fonction de la salinité du cours d’eau. Le suivi environnemental porte une attention particulière aux espèces d’intérêt communautaire (Natura 2000) : oiseaux, phoques et saumon atlantique. Ils font l’objet d’études particulières pour s’assurer de la bonne qualité de leurs habitats et du maintien des populations.

Enfin, trois types de mesures compensatoires visant des espèces protégées accompagnent le projet : des mares pour les amphibiens ont été créées dès 2005 dans l’anse de Moidrey, des roselières sont en cours d’aménagement sur plusieurs sites pour les oiseaux paludicoles, et un transfert de plantes issues de la digue-route d’accès au Mont-Saint-Michel a eu lieu en début d’année 2014.

Ces mesures sont accompagnées de suivis sur une dizaine d’années afin de garantir leur efficacité.

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Les suivis faune et flore :

• la campagne d’étude des poissons dans le Couesnon, le suivi de la migration du Saumon atlantique et des pêches scientifiques des autres espèces dans l’estuaire,
• le suivi des peuplements benthiques aux abords du Mont-Saint-Michel (organismes qui vivent sur les fonds : coquillages, vers, crustacés…),
• le suivi floristique des sites sur lesquels les plantes protégées de la digue ont été déplacées : le développement des espèces est satisfaisant pour la 3^ème année consécutive,
• l’étude de la colonie de phoques veaux-marins de la baie au moyen de survols aériens (en ULM) pour compter les effectifs et suivre les naissances,
• une campagne de pêche pour l’étude du franchissement du barrage par les civelles
• les comptages des oiseaux au Mont une fois par mois, avec, comme chaque année en baie, de gros effectifs d’oiseaux attendus en janvier.

Le suivi hydrosédimentaire

Les aspects hydrosédimentaires sont au cœur de la réussite du projet. Les effets des ouvrages réalisés sont observés et analysés régulièrement afin de veiller à ce que l’opération aboutisse au résultat souhaité. Des suivis seront maintenus après la fin des travaux.

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